Scolaires

— Accueil du public en groupe : du mardi au vendredi de 9h30 à 18h sur réservation


Le MAC VAL accueille gratuitement les enseignants et leurs élèves, de la maternelle à l’université.

Afin de préparer au mieux l’accueil des classes au musée, il est demandé à l’enseignant de faire parvenir son projet, en retournant deux semaines au minimum avant la visite la fiche de partenariat établie pour chaque réservation.
À l’issue de la visite fixe du mercredi 14h30, un temps d’échange est réservé aux enseignants et responsables de groupes permettant de construire ensemble leurs futures visites, découvrir les outils à leur disposition et faciliter leur venue en autonomie.
La présentation thématisée des expositions proposée ici est un point de départ pour une visite active menée par un conférencier. Les visites sont déclinées par niveau de classe.
Une découverte préalable des expositions est fortement conseillée.

Réservations et informations

Dans la mesure de vos possibilités, merci de privilégier les réservations par courriel : reservation@macval.fr

Les réservations sont ouvertes également par téléphone, auprès du secrétariat de l’équipe des publics
- le lundi et jeudi de 9h à 12h30,
- le mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 16h,

Tél. 01 43 91 64 23

Les maternelles

- Jusqu’à fin 2021, autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »

—  « Le laboratoire des formes »
Des ampoules électriques, des boules de bowling ou encore des bandes en plastique… Comment des choses aussi disparates peuvent-elles devenir des œuvres d’art ? Cette visite sera l’occasion de découvrir la transformation d’objets et matériaux hétéroclites en autant de formes fascinantes. Expérimentons aussi la place que ces formes occupent dans l’espace, les jeux d’échelles qu’elles proposent aux spectateur·rice·s !
Autour des œuvres de Boris Achour, Hicham Berrada, Michel Blazy, Charlotte Charbonnel, Evariste Richer, Morgane Tschiember, etc.

—  « Raconte-moi une histoire ! »
À qui appartient cette empreinte géante ? Quelle créature fantastique serait pourvue d’un tel squelette métallique ? Qui sont ces personnages aux masques étranges ? Partons pour une balade sensorielle et sonore, à la rencontre de récits, de et de paysages fantastiques. Observons l’univers créé par les artistes et déroulons ensemble les multiples histoires que les œuvres d’art nous inspirent.
Autour des œuvres de Charlotte Charbonnel, Charles Fréger, Pierre Malphettes, Angelika Markul, Bernard Moninot, Jean-Christophe Norman, Laurent Pernot, Enrique Ramírez, Virginie Yassef, etc.

- Du 6 mars au 29 août 2021, « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse », autour de l’exposition de Taysir Batniji

—  Histoires d’objets
L’univers artistique de Taysir Batniji est ponctué d’objets usuels et de matériaux employés pour leur potentiel évocateur et symbolique. Trousseau de clés, fenêtre, valise, sablier, dalles de carrelage…deviennent des motifs à partir desquels déployer des récits, parler des émotions et de sensations. Cette visite est l’occasion de se demander avec l’artiste ce qui constitue le « chez-soi », d’aborder l’itinérance ou encore le passage du temps.
Autour des œuvres Fenêtre en voyage, Suspended Time, Le Socle du monde, etc.

- Visites croisées avec le centre de documentation
Le centre de documentation accompagne la collection du musée, la programmation artistique et suit l’actualité de la création. Des visites actives de la collection ou des expositions temporaires sont menées par une documentaliste et un conférencier ou une conférencière.

« Un livre, une œuvre »
Les enfants découvrent une sélection d’œuvres du musée, de livres d’artistes et d’albums jeunesse. Les documentalistes choisissent des formats étonnants et des manières inédites de raconter une histoire.
Le parcours se décline tout en surprises du livre à l’œuvre, en deux temps : la découverte des livres avec la documentaliste et la visite du musée avec un conférencier ou une conférencière.
Les matins du mardi au vendredi
Gratuit, sur réservation
Durée : 1 h 30

Les élémentaires

Jusqu’à fin 2021 Autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »

—  Mille et un paysages
Qu’est-ce qu’un paysage ? Les œuvres de l’exposition témoignent d’une variété d’expériences et de représentations du paysage, souvent en rupture avec les visions de ce dernier diffusées par les médias. Une balade dans l’exposition qui sera aussi l’occasion de questionner notre propre rapport au monde, ainsi que la conquête progressive de la nature par l’humain.
Autour des œuvres de Bianca Argimón, Christian, Boltanski, Charlotte Charbonnel, Nicolas Floc’h, José Gamarra, Angelika Markul, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Agnès Varda, etc.

—  Qui a créé quoi ? Découvrons comment les artistes travaillent avec la nature pour nous proposer des œuvres où les éléments organiques, naturels et vivants participent au processus de création. Entre l’artiste et la nature, peut-on toujours dire qui a créé quoi ? S’agit-il plutôt d’un travail de coopération ? Que signifie pour un·e artiste de s’allier avec les forces de la nature ? Partons à la découverte d’œuvres nées de ce dialogue fécond.
Autour des œuvres de Dove Allouche, Michel Blazy, Julien Discrit, Angelika Markul, Roman Moriceau, Laurent Pernot, etc.

- Jusqu’au 31 janvier 2021, autour de l’exposition de Brognon Rollin « L’avant-dernière version de la réalité »

—  Reprises et répétitions
Collecter, rassembler, répéter : autant de gestes récurrents dans le travail de Brognon Rollin. Les artistes expérimentent plusieurs formes de collection, de la récupération d’images et de sons à une pratique photographique quotidienne, en privilégiant les temps longs pour la construction de leur projet.
Les éléments choisis, une fois réunis, nous apparaissent sous un nouveau jour : photographies de salles d’attente, minutes de silence, paumes de mains de statues de femmes et d’hommes qui ont marqué l’histoire, grains de sel et rayons de soleil, etc.
Une visite active pour découvrir les gestes de collecte et de répétition comme pratique artistique et les manières de les convoquer pour nous faire voir autrement le monde qui nous entoure.
Autour des œuvres I Lost My Page Again, Statu Quo Nunc, Famous People Have No Stories, 24H Silence (157 min/1440 min), The Most Beautiful Attempt, etc.

- Du 6 mars au 29 août 2021, « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse », autour de l’exposition de Taysir Batniji

—  Une palette de gestes L’exposition de Taysir Batniji est parcourue par une pluralité de gestes et médiums artistiques : des gravures faites à la main à partir de photographies personnelles ; des peintures sur papier ou sur toile ; des photographies réalisées avec un téléphone portable ou un appareil professionnel ; des aquarelles, vidéos, dessins, performances… Cette visite se propose de regarder les œuvres de l’artiste à travers la question : « Comment c’est fait ? ».
Autour des œuvres Disruptions, Frontière, Gaza Walls, Grounds, Hannoun, Me 2, Pères, Tempête, To My Brother, Traces #1, Transit, Transit #2, Suspended Time, etc.

Les collèges

Jusqu’à fin 2021, autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »

La nature à l’œuvre
Les artistes ont toujours travaillé avec des matériaux naturels : pigments, minéraux, terre, eau, bois. Ils et elles poursuivent aujourd’hui cette tradition très ancienne en confiant aux éléments naturels tout ou partie du processus artistique. Des phénomènes géologiques, biologiques ou encore météorologiques donnent ainsi forme aux œuvres de l’exposition.
Autour des œuvres de Dove Allouche, Michel Blazy, Charlotte Charbonnel, Julien Discrit, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Laurent Pernot, Thu Van Tran, etc.

Passés composés
Montagnes, pierres, glaciers, sous-sols nous confrontent à l’existence d’un monde « d’avant ». Le passé devient un élément actif pour interroger les rapports entre nature et culture, vivant et non-vivant, humain et non-humain. En prenant en compte les temps géologiques, les artistes décentrent notre regard. Ils et elles nous amènent à relativiser notre importance, à ne pas tout juger d’après les mesures et les productions humaines. Plonger dans le passé lointain, convoquer l’ère du mésozoïque ou le temps des dinosaures n’exclut pas cependant l’humour, la beauté ou le fantastique ! Une vision critique de l’histoire pour comprendre le présent et projeter un avenir différent.
Autour des œuvres de Dove Allouche, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Benoît Maire, Angelika Markul, Philippe Mayaux, Laure Prouvost, Evariste Richer, Virginie Yassef, etc.

Jusqu’au 31 janvier 2021, autour de l’exposition de Brognon Rollin « L’avant-dernière version de la réalité »

—  Le temps d’une visite
Comment ressentons-nous le temps en situation d’attente, d’enfermement ou quand le silence règne autour de nous ? Comment le matérialiser, le mesurer, le faire apparaître ou l’oublier ? Maîtriser son temps, ou en disposer jusqu’à le négocier et le vendre comme un bien précieux ? Une visite active pour explorer physiquement, face aux œuvres, les diverses dimensions et représentations du temps, notamment à travers le motif de la vanité omniprésent dans le travail du duo Brognon Rollin.
Autour des œuvres 24H Silence (157 min/1440 min), 8m 2 Loneliness, Until Then (MAC VAL), The Most Beautiful Attempt, I Lost My Page Again, 57 Seconds, etc.

Du 6 mars au 29 août 2021, autour de l’exposition de Taysir Batniji « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse »

—  Une œuvre comme un journal
Le travail, l’histoire personnelle, la vie de tous les jours de Taysir Batniji sont en partie déterminés par sa situation de Palestinien. Si chacun·e de nous compose avec son origine culturelle et évolue dans des contextes géopolitiques plus ou moins chargés, qu’en faire quand on est artiste ? De formes et de médiums très divers, les œuvres de l’exposition ne transmettent pas une vision omnisciente, journalistique ou documentaire, mais sont bel et bien subjectives, restituant une expérience : d’homme, d’artiste, de père, de fils, de citoyen. Cette visite sera l’occasion de s’interroger sur la question de l’engagement, de l’autobiographie, du témoignage et du quotidien.
Autour des œuvres Bruit de fond, ID Project, Gaza Walls, Transit, Transit #2, The Sky Over Gaza #2, Grounds, Gaza, journal intime, Chez moi #2 (ailleurs, France), Disruptions, GH0809 #2, etc.

Apprenti·e·s, élèves en CAP, première et seconde professionnelles

Jusqu’à fin 2021 Autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »

—  Chefs-d’œuvre contemporains
La collection du MAC VAL constitue un patrimoine de plus de 2 500 œuvres de la période contemporaine, des années 1950 à nos jours. Imaginée en écho à la réalisation d’un chef-d’œuvre par les apprenti·e·s et élèves des sections professionnelles, cette visite leur permettra de s’approprier cette notion par une approche originale des œuvres, du métier d’artiste et des missions de l’institution muséale.
Autour d’un choix d’œuvres de la collection, l’attention sera portée sur les différentes étapes de l’acte de création, du processus de conception à la réalisation concrète de l’œuvre puis à sa monstration, du travail en atelier à la collaboration entre l’artiste et de nombreux·ses professionnel·le·s (artisan·e·s, ingénieur·e·s, régisseur·euse·s, restaurateur·rice·s, conservateur·rice·s, etc.).
Les critères permettant de qualifier une œuvre de chef-d’œuvre, de décider de sa valeur, seront également questionnés, en privilégiant l’interdisciplinarité et en encourageant l’expression orale des participant·e·s.

Jusqu’au 31 janvier 2021 Autour de l’exposition de Brognon Rollin « L’avant-dernière version de la réalité »

—  L’art de la négociation
En 2015, le duo d’artistes Brognon Rollin se rend à Jérusalem pour observer et réfléchir aux paradoxes de cette terre où la cohabitation de religions et de communautés est source d’éternels ajustements, discussions et négociations. Pour réaliser des œuvres qui rendent compte de leur expérience, les artistes utilisent la forme du protocole, du contrat. Ces pratiques, qui ont toujours été dans l’histoire de l’art au centre des relations entre artistes et commanditaires, se développent dans les années 1960 avec l’apparition de l’art conceptuel. Une visite pour découvrir comment les artistes Brognon Rollin mettent en place des stratégies de négociation et de collaboration avec des communautés, des expert·e·s, des travailleur·euse·s non artistes pour offrir une autre « version de la réalité ».
Autour des œuvres The Agreement, There’s Somebody Carrying a Cross Down, Statu Quo Nunc, Until Then (MAC VAL), Resilients, etc.

Du 6 mars au 29 août 2021 autour de l’exposition de Taysir Batniji « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse »

—  Les formes de l’absence L’œuvre de Taysir Batniji est marquée par l’expérience de l’absence et de l’empêchement. Cette visite propose d’aborder son travail à travers les divers procédés plastiques qui signalent ce qui manque, l’impermanence des choses et des êtres, et qui laissent entrevoir par là même ce qui reste et résiste, dans un enchevêtrement de l’intime et du politique.
Autour des œuvres Absence, Traces #1, No Condition Is Permanent, Disruptions, To My brother, Gaza Walls, Transit, etc.

Les lycées

Jusqu’à fin 2021, autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »

—  Anthropo-quoi ?
De nombreux·ses scientifiques affirment que depuis la révolution industrielle, l’humanité a un impact aussi puissant que les phénomènes naturels sur le devenir de la planète. Menace, mais aussi pouvoir d’imaginer d’autres modes de relation au vivant et à la Terre, comment les artistes s’emparent de cette actualité brûlante ?
Autour des œuvres de Bianca Argimón, Clément Cogitore, Nicolas Floc’h, José Gamarra, Tania Mouraud, Laurent Pernot, Bruno Serralongue, etc.

—  « Les nouveaux paysages »
Les représentations du paysage se transforment, témoignant des changements de relation entre les humains et leur environnement. Porteuse d’une vision surplombante de la nature, la vedutta de la Renaissance est aujourd’hui remise en cause. Les artistes privilégient un paysage activé par le geste, qu’il soit un acte de résistance ou un acte poétique, révélateur des enjeux écologiques et éthiques du XXIe siècle.
Autour des œuvres de Pierre Ardouvin, Christian Boltanski, Nicolas Floc’h, José Gamarra, Pierre Malphettes, Roman Moriceau, Gina Pane, Stéphane Thidet, Tatiana Trouvé, etc.