Jusqu’à fin 2021, autour de l’exposition de la collection « Le vent se lève »
La nature à l’œuvre
Les artistes ont toujours travaillé avec des matériaux naturels : pigments, minéraux, terre, eau, bois. Ils et elles poursuivent aujourd’hui cette tradition très ancienne en confiant aux éléments naturels tout ou partie du processus artistique. Des phénomènes géologiques, biologiques ou encore météorologiques donnent ainsi forme aux œuvres de l’exposition.
Autour des œuvres de Dove Allouche, Michel Blazy, Charlotte Charbonnel, Julien Discrit, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Laurent Pernot, Thu Van Tran, etc.
Passés composés
Montagnes, pierres, glaciers, sous-sols nous confrontent à l’existence d’un monde « d’avant ». Le passé devient un élément actif pour interroger les rapports entre nature et culture, vivant et non-vivant, humain et non-humain. En prenant en compte les temps géologiques, les artistes décentrent notre regard. Ils et elles nous amènent à relativiser notre importance, à ne pas tout juger d’après les mesures et les productions humaines. Plonger dans le passé lointain, convoquer l’ère du mésozoïque ou le temps des dinosaures n’exclut pas cependant l’humour, la beauté ou le fantastique ! Une vision critique de l’histoire pour comprendre le présent et projeter un avenir différent.
Autour des œuvres de Dove Allouche, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Benoît Maire, Angelika Markul, Philippe Mayaux, Laure Prouvost, Evariste Richer, Virginie Yassef, etc.
Jusqu’au 31 janvier 2021, autour de l’exposition de Brognon Rollin « L’avant-dernière version de la réalité »
— Le temps d’une visite
Comment ressentons-nous le temps en situation d’attente, d’enfermement ou quand le silence règne autour de nous ? Comment le matérialiser, le mesurer, le faire apparaître ou l’oublier ? Maîtriser son temps, ou en disposer jusqu’à le négocier et le vendre comme un bien précieux ? Une visite active pour explorer physiquement, face aux œuvres, les diverses dimensions et représentations du temps, notamment à travers le motif de la vanité omniprésent dans le travail du duo Brognon Rollin.
Autour des œuvres 24H Silence (157 min/1440 min), 8m 2 Loneliness, Until Then (MAC VAL), The Most Beautiful Attempt, I Lost My Page Again, 57 Seconds, etc.
Du 6 mars au 29 août 2021, autour de l’exposition de Taysir Batniji « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse »
— Une œuvre comme un journal
Le travail, l’histoire personnelle, la vie de tous les jours de Taysir Batniji sont en partie déterminés par sa situation de Palestinien. Si chacun·e de nous compose avec son origine culturelle et évolue dans des contextes géopolitiques plus ou moins chargés, qu’en faire quand on est artiste ? De formes et de médiums très divers, les œuvres de l’exposition ne transmettent pas une vision omnisciente, journalistique ou documentaire, mais sont bel et bien subjectives, restituant une expérience : d’homme, d’artiste, de père, de fils, de citoyen. Cette visite sera l’occasion de s’interroger sur la question de l’engagement, de l’autobiographie, du témoignage et du quotidien.
Autour des œuvres Bruit de fond, ID Project, Gaza Walls, Transit, Transit #2, The Sky Over Gaza #2, Grounds, Gaza, journal intime, Chez moi #2 (ailleurs, France), Disruptions, GH0809 #2, etc.